Bien-être, euphorie, sentiment de plénitude, voilà ce que finit par ressentir le sportif pouvu qu’il ait du courrage !
Ce n’est, en effet, qu’au bout d’une demi heure d’un effort physique soutenu, lorsque le muscle souffrent, que le cerveau libère quantité d’endorphines. L’action ces peptides est comparable à celle que reproduit artificiellement la morphine: en se fixant sur des récepteurs cellulaires spécifiques, il bloquent la transmission des signaux douloureux. Les sports les plus « endorphinogènes » sont les sports d’endurance, jogging, vélo, natation, ski de fond…
Une demi-heure à trois quarts d’heure après l’arrêt de l’effort, le taux d’endorphines est encore cinq fois supérieur à la valeur mesurée au repos, et le seuil de la douleur demeure élevé quatre heures après leur sécrétion.
Rapidement détuite par des enzymes, cette « drogue naturelle » n’entraine aucune dépendance, elle n’est que spychologique contrairement à la morphine, qui désensiblilise les neurones et crée une indépendance physique.
Sport et endorphines
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